Tous ceux qui ont dirigé une équipe ou un club, quelque soit le niveau, ont été confrontés à ce dilemme: faut-il prendre la parole à l'issue d'un match, surtout marqué par une défaite des siens, et surtout, pour dire quoi ? Est-il nécessaire de marquer ce temps de déception par des paroles de réconfort, de soutien, voire de reproches ? Parle-t-on pour être entendu, pour que ses mots touchent les joueurs ...ou pour se faire plaisir ?
Le débat enflamme une partie de la presse et de la classe politique depuis dimanche sur l'opportunité du discours d'après-match du Président de la République dans les vestiaires de l'équipe de France. A chacun de juger...
Il est clair en tout cas que cet exercice de prise de parole, quand personne n'a vraiment la tête à écouter un discours, est un exercice particulièrement difficile, trouver les mots justes très délicat, et le silence, parfois est d'or...
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